« L’Extraordinaire Destinée de Sarah Bernhardt », le nouveau spectacle de Géraldine Martineau

« L’Extraordinaire Destinée de Sarah Bernhardt », le nouveau spectacle de Géraldine Martineau

Nous sommes très heureux de vous annoncer l’arrivée d’un nouveau spectacle, au Théâtre du Palais-Royal à partir du 27 août 2024 ! Une nouvelle création signée Géraldine Martineau : « L’Extraordinaire Destinée de Sarah Bernhardt », sur l’incroyable destin de la grande Sarah Bernhardt.

Rencontre avec Géraldine Martineau

« On a besoin de ces représentations féminines fortes et audacieuses ! »

Pourquoi avoir décidé d’écrire et de mettre en scène un biopic sur Sarah Bernhardt ?

Géraldine Martineau : J’ai lu les mémoires de Sarah Bernhardt « Ma double vie », et je suis devenue fascinée par ce personnage libre, avant-gardiste, fantasque et jusqu’au-boutiste qui osait tout. Je me suis également beaucoup identifiée, par certains aspects, à elle, notamment par rapport à sa carrière puisqu’elle a joué à la Comédie Française.

Et puis je trouve que c’est une matière formidable d’inspiration théâtrale, pour faire l’éloge du théâtre, l’éloge du risque. C’est vraiment quelqu’un qui osait tout, qui n’avait peur de rien et je trouve qu’on a besoin de ces représentations féminines fortes et audacieuses ! »

« Ce sera un véritable spectacle de troupe ! »

A quoi ressemblera cette pièce ?

G.M. : Il y aura 8 comédiens sur scène qui joueront en tout 40 personnages et 2 musiciens qui joueront du piano, du violoncelle et de la clarinette. Estelle Meyer, qui incarnera Sarah Bernhardt, chantera sur scène. Ce sera un véritable spectacle de troupe, avec plusieurs décors et beaucoup beaucoup de costumes !

Dessins réalisés par Cindy Lombardi, la costumière.



Comédienne, metteuse en scène, autrice, quelle casquette préfères-tu porter ?

G.M. : J’aime tout faire mais Sarah, la pièce que j’ai écrite et que je vais mettre en scène, sera ma pièce la plus personnelle et la plus ambitieuse. Je suis fière et très heureuse de la confiance que me donne toute l’équipe qui m’accompagne sur ce spectacle ainsi que le Théâtre du Palais-Royal qui nous accueille.



A qui s’adresse cette pièce ?

Ce spectacle s’adresse à un large public et je crois qu’il peut vraiment toucher un grand nombre de personnes, y compris les enfants. Il explore la vie libre d’une femme et encourage l’ouverture d’esprit, la rêverie et la pulsion de vie. Je suis convaincue que ce spectacle peut résonner auprès de nombreuses personnes !

En tout cas, c’est ainsi que je le ressens, et je souhaite sincèrement que chacun puisse y trouver une source d’inspiration.

3 mots pour décrire la pièce ?

Elle sera flamboyante, épique et poétique !

L’Extraordinaire Destinée de Sarah Bernhardt, la nouvelle création de Géraldine Martineau, au Théâtre du Palais-Royal à partir du 27 août 2024 !
Plus d’infos : Cliquez ici.

Mise en scène : Géraldine Martineau

Avec Estelle Meyer, Marie-Christine Letort, Isabelle Gardien, Priscilla Bescond, Blanche Leleu, Sylvain Dieuaide, Antoine Cholet, Adrien Melin, Florence Hennequin et Bastien Dollinger.

Scénographie : Salma Bordes
Costumes : Cindy Lombardi
Assistante mise en scène : Elizabeth Calleo
Chorégraphie : Caroline Marcadé
Perruquière : Judith Scotto
Collaborateur artistique : Sylvain Dieuaide
Compositeur musical : Simon Dalmais
Création lumière et vidéo : Bertrand Couderc

La Machine de Turing : l’histoire méconnue d’un génie

La Machine de Turing : l’histoire méconnue d’un génie

La Machine de Turing est une pièce de théâtre écrite par Benoit Solès. Cette pièce raconte l’histoire d’Alan Turing, un mathématicien et cryptologue britannique qui est connu pour avoir contribué de manière significative à la résolution du code Enigma, utilisé par les forces allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale. Cependant, cette pièce explore également la vie personnelle de Turing, ainsi que les difficultés auxquelles il a été confronté en raison de son homosexualité.

La pièce se déroule en grande partie dans le laboratoire de Turing, où il travaille sur la construction de sa célèbre machine de calcul. Le public assiste à l’évolution de Turing, de son enfance à son admission à l’université, en passant par son travail sur la machine de calcul. Le personnage de Turing est joué avec brio par Benoit Solès lui-même, qui incarne avec finesse et subtilité la complexité de ce personnage.

Le traitement de la thématique de l’homosexualité est l’un des aspects les plus intéressants de la pièce. L’homosexualité de Turing est largement connue, mais cette pièce explore plus profondément les conséquences de cette orientation sexuelle dans sa vie personnelle. Les scènes dans lesquelles Turing est confronté aux conséquences de son homosexualité, notamment son arrestation pour « acte homosexuel », sont particulièrement poignantes.

Photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute diffusion, utilisation interdite sans autorisation de l’auteur.

La Machine de Turing est une pièce à la fois instructive et divertissante. Elle parvient à transmettre des informations complexes sur l’histoire des mathématiques et de la cryptographie, tout en explorant les aspects les plus personnels de la vie d’Alan Turing. La pièce est également un hommage émouvant à Turing, dont le travail a eu un impact considérable sur la victoire des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.

En somme, La Machine de Turing est une pièce de théâtre incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des mathématiques et de la cryptographie, ainsi qu’à la vie d’Alan Turing. Cette pièce a remporté un grand succès en France (4 Molières) et à l’étranger, et il est facile de comprendre pourquoi : elle est instructive, émouvante et divertissante.

Infos et réservations : cliquez ici.

Sarah Bernhardt : 3 anecdotes sur sa vie

Sarah Bernhardt : 3 anecdotes sur sa vie

A l’occasion de la Journée mondiale des droits des femmes, nous avons choisi de mettre en lumière celle que l’on surnomme « la Divine », « l’Impératrice du théâtre », « la Voix d’or » ou encore le « Monstre sacré » : Sarah Bernhardt. 

Illustre comédienne française, féministe et activiste, première star internationale, femme du buzz appelée la scandaleuse, elle est la première à gérer son image par elle même ! 

Bon en gros Sarah Bernhardt, c’est l’ancêtre de Madonna et de Lady Gaga, et on vous raconte 3 anecdotes sur sa vie. 

1 – Elle défend ses idées avec ferveur !

Et elle est présente sur tous les fronts : Elle pendra la défense de Dreyfus aux côtés de Zola, elle fut une ardente défenseuse du droit de vote pour les femmes et pour l’abolition de la peine de mort. Elle ira même jusqu’à transformer le théâtre de l’Odéon en hôpital militaire durant le conflit avec la Prusse en 1870. 

 

2 – On venait la voir mourir sur scène 

Parce qu’elle mourait très bien sur scène : on venait voir Sarah Bernhardt pour ses agonies. Et elle adorait les rôles qui la font mourir. À chaque fois, elle s’applique à rendre l’âme de la façon la plus grandiose possible. Le public est conquis irrésistiblement. 

3 – Ses protégés étaient Alphonse Mucha et Edmond Rostand


Alphonse Mucha et Sarah Bernhardt collaborent pour la première fois lorsque l’artiste réalise l’affiche de Gismonda. C’est un triomphe, et Sarah Bernhardt, conquise, propose à Mucha un contrat exclusif de six ans pour produire ses affiches. De cette rencontre allait naître le style Mucha.

Sarah Bernhardt était aussi une très grande fan d’Edmond bien avant Cyrano et sa révélation au monde. Et lorsque Sarah Bernhardt devient directrice du Théâtre de la Renaissance, elle crée deux pièces de son protégé :  La Princesse lointaine et La Samaritaine, spécialement écrite pour elle.

Molière : 4 anecdotes au Palais-Royal

Molière : 4 anecdotes au Palais-Royal

Ce samedi 15 janvier 2022, nous célébrons le 400ème anniversaire de la naissance de Molière. Né Jean-Baptiste Poquelin, ce créateur de pièces exceptionnelles reste un symbole universel de la culture française. 

Ses pièces telles que Le Tartuffe, Le Malade imaginaire, Don Juan, Le Misanthrope, Les Fourberies de Scapin ou encore L’Avare, continuent d’être jouées à travers le monde;

Artiste favori du roi Louis XIV, Molière présentera ses pièces dans la salle du Palais Royal, son théâtre, dès 1660. On vous raconte 4 anecdotes que vous ne connaissez (peut-être) pas encore de Molière au Palais Royal.  

1. Louis XIV confia la salle du Palais-Royal à la troupe de Molière

En 1648, le cardinal de Richelieu, premier ministre du roi Louis XIII, fait construire sa demeure face au Louvre, au plus près des affaires du royaume. C’est-à-dire à deux pas du Louvre. Il le nomme le Palais Cardinal. 

Féru de théâtre, le cardinal de Richelieu fait construire dans le palais, une magnifique salle de théâtre pouvant accueillir pas loin de 300 personnes. 

A sa mort, le cardinal lègue le palais au roi Louis XIII. Le Palais Cardinal devient alors le Palais Royal. Plusieurs années plus tard, Louis XIV confia la salle du Palais Royal à la troupe de son favori : Molière. Le célèbre comédien, qui était alors souvent appelé à la Cour de France pour se produire devant le roi, pouvait désormais présenter ses pièces dans son théâtre. 

La troupe de Molière se produira dans la salle du Palais Royal de 1660 à 1673 (jusqu’à sa mort).

2. Tartuffe ne faisait pas l’unanimité au Palais Royal 

Rappelons d’abord que Tartuffe raconte l’histoire d’un faux dévot (individu qui simule l’attachement aux pratiques religieuses pour servir ses intérêts) qui essaye par tous les moyens de duper Orgon, le maître de maison, et de séduire sa femme.

De quoi se mettre à dos l’Eglise, qui ne voyait pas du tout d’un bon œil la manière dont Molière décrivait certains “hommes de Dieu”. 

L’Eglise fit interdire cette pièce, et le roi obtempéra. 

Molière tenta de la rendre moins provocante, en changeant par exemple le personnage de Tartuffe pour qu’il ne ressemble plus à un homme d’église mais à un homme à l’allure commune, ou encore, en changeant le titre Tartuffe par Panulphe. De quoi amoindrir une image toujours aussi négative de certains religieux et leurs excès.

Molière lisant son « Tartuffe » au salon de Ninon de Lenclos, toile de Nicolas-André Monsiau, réalisée en 1802, collection privée © Getty / Heritage Images / Hulton Fine Art Collection

Malgré ses efforts, Molière devra attendre plus d’un an pour obtenir enfin l’autorisation de jouer Tartuffe. Aujourd’hui appelé Tartuffe ou l’Imposteur, cette pièce connaîtra un immense succès.

3. Début difficile pour L’Avare 

Présentée sur la scène du Palais Royal, L’Avare peine à convaincre. Pièce comique écrite en prose, à une époque où la tragédie en vers domine, le public n’est pas au rendez-vous. Pour lui, la pièce va à l’encontre de la morale de l’époque et bafoue les valeurs familiales. L’Avare est retirée de l’affiche après 10 représentations. 

Molière ne saura jamais à quel point cette pièce continue encore de marquer les esprits puisque ce n’est qu’à partir du XIXème siècle que L’Avare connaîtra un réel succès. 

Le public a changé et son avis sur la pièce aussi. Le personnage du vieillard obsédé par son argent, le mélange de drame et de comique, et le regard sur les morales douteuses de la vieille bourgeoisie, intéressent désormais le public. 

Depuis, L’Avare reste l’une des pièces les plus jouées du répertoire de Molière, mise en scène des milliers de fois, pionnière de la grande comédie dramatique.

4. Molière meurt quelques heures après sa sortie de scène du Palais Royal

Molière créa “Le Malade Imaginaire”, pièce de théâtre qui mélangeait comédie, danse et musique. Dans cette pièce, il incarnait Argan, personnage hypocondriaque persuadé d’être malade alors que lui-même souffrait d’une bronchite chronique qui dégénéra en pneumonie.

Le 10 février 1673, c’est la première représentation, et le succès est au rendez-vous ! La pièce est saluée par la critique et les spectateurs. Mais la quatrième représentation sera hélas la dernière. 

Molière se mit à cracher du sang dans le fauteuil du Malade Imaginaire, devenu tristement célèbre. Rongé par la douleur, le comédien parvint tant bien que mal à terminer la pièce, puis fut transporté à son domicile, au numéro 40 de la rue Richelieu actuelle. 

Il s’éteint le 17 février, quelques heures après sa sortie de scène.

Nominations Molières 2016

Nominations Molières 2016

Nos spectacles nommés aux Molières :

 

 

La Dame Blanche

Nomination pour le Molière du Metteur en scène de Théâtre privé : Sébastien Azzopardi

Nomination pour le Molière de la Comédienne dans un second rôle : Michèle Garcia

Nomination pour le Molière de la Création Visuelle

 

 

Aladin

Nomination pour le Molière du Jeune Public

 

Les Fiancés de Loches

Nomination pour le Molière du Spectacle Musical

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